14 octobre 2021 · 6 min · Laurence Kermorgant
Connaître les erreurs classiques dans un bilan comptable peut vous aider à les éviter ! Découvrez les anomalies qui se produisent tout au long de l’année lors de vos enregistrements. N’oubliez pas non plus, celles qui interviennent lors des opérations de clôture du bilan.
La comptabilité représente un exercice méticuleux, tant en matière de classement de vos pièces et justificatifs, que sur le plan de la rigueur et de la vigilance dans la saisie. Tout au long de l’année, soyez attentifs aux points suivants afin de limiter les erreurs dans votre bilan.
C’est une erreur qui arrive à tous, même aux comptables expérimentés ! Vous saisissez un avoir fournisseur comme une facture ou l’inverse. La conséquence sur le résultat ne se fait pas attendre : Ainsi, si vous ne vous apercevez pas de l'anomalie, vous risquez de payer cet avoir à votre fournisseur… Alors que c’est lui qui vous doit de l’argent ! N’oubliez jamais de contrôler la liste des règlements avant de les valider. Rien de plus simple. Examinez pour chaque paiement, la facture qui s’y rattache. Ainsi, vous identifiez rapidement l’anomalie, de montant ou de sens.
À la saisie, involontairement, vous générez une écriture incorrecte. Par exemple, pour un justificatif de 100,50 euros, vous comptabilisez 1 000,50 euros. Le zéro en trop, erreur classique ! Comme pour le cas précédent, s’il s’agit d’une facture fournisseur, attention à votre trésorerie si vous envoyez ensuite un règlement dix fois supérieur au justificatif !
L’omission de saisies de factures ou pièces comptables provient souvent d’un manque d’ordre sur le plan administratif. Classez et rangez tous les justificatifs, tickets, factures dès réception. Vous évitez ainsi de les égarer. Tenir sa comptabilité, malgré tout bon système ergonomique en ligne, exige de l’organisation. S’il manque des écritures en compta et que le fournisseur ne se manifeste pas tout de suite, vous risquez de minimiser les dettes au passif. Le résultat figurant dans les capitaux s’avère alors surévalué.
Voilà encore une erreur classique ! Vous imaginez facilement que saisir deux fois la même facture ou le même encaissement fausse la lecture du résultat, donc des capitaux, ainsi que celle des dettes ou des créances, voire de la trésorerie. Heureusement, les solutions informatiques actuelles vous évitent normalement ce genre de mauvaises surprises. Il est impossible d’enregistrer deux pièces disposant de la même référence (comme le numéro de la facture selon le fournisseur). De même, si les écritures de banque s’intègrent seules en comptabilité, ceci prévient de l’erreur de saisie.
Les outils comptables actuels proposent d’établir la réconciliation entre le solde bancaire en comptabilité et la banque. Les sommes en écart doivent être identifiées et justifiées, comme les chèques émis et non encaissés par vos fournisseurs. Une différence inexpliquée, même faible, peut révéler des sommes conséquentes non comptabilisées au débit et d‘autres montants élevés au crédit. Le rapprochement bancaire s’effectue au centime d’euro et chaque mois au minimum.
Les opérations comptables de fin d‘exercice présentent aussi leur lot d’anomalies potentielles. Voyons en quoi elles consistent et comment vous pouvez les repérer. Réviser tous les comptes de l’actif et du passif représente la meilleure méthode pour vérifier son bilan. Le passage en revue des différents postes constitue un exercice indispensable. Avec du bon sens, vous vous assurez ainsi de la cohérence de chaque solde, qu’il s’agisse des immobilisations, des amortissements, des stocks, des créances, des dettes, etc.
L’erreur consiste à codifier en compte d’attente des sommes mal identifiées sur les relevés bancaires notamment et à ne pas les analyser par la suite. L’utilisation du compte d’attente doit être limitée au maximum. Si vous n’avez pas le choix, pensez ensuite à enquêter pour savoir à quoi correspond cette somme et à la réaffecter correctement ! En laissant passer les jours vous complexifiez la recherche. Pour la clôture, un bilan doit présenter des comptes d’attente soldés.
Lettrer un compte signifie relier le règlement avec une facture en leur affectant une lettre dans le grand livre. Par cette opération, souvent automatique, vous visualisez aisément les factures non payées qui restent en compte par exemple. Ces lignes non lettrées constituent le solde du compte. De même, passer en revue tous les comptes des classes 1 (capitaux) à 5 (caisse et banques) permet d’identifier des anomalies. Ainsi, un client créditeur doit attirer l’œil tout comme un fournisseur débiteur.
C’est probablement l’erreur du débutant. Si vous disposez de marchandises, matières premières, pièces détachées, etc., tous ces éléments présents physiquement dans vos locaux à la date de clôture du bilan font partie de votre patrimoine. N’omettez pas d’établir l’inventaire et de les valoriser au prix d’achat ou au prix de revient. L’écriture consiste à comptabiliser le stock à l’actif du bilan avec comme contrepartie au compte de résultat, la variation de stock. Bien sûr, n’oubliez pas d’extourner les montants de la clôture précédente.
C’est un des principes comptables incontournables pour respecter la notion d’image fidèle du bilan. Ainsi, les produits et les charges doivent se comptabiliser sur l’exercice auquel ils sont rattachés.
Une prestation effectuée ou un produit livré sur l’exercice, s’il n’est pas facturé à la clôture, se comptabilise sous forme de produits à recevoir. L’omission de ce poste dans le bilan constitue une erreur classique qui impacte le résultat et les capitaux propres. De la même manière, si le fournisseur vous a livré des matières premières et que vous n’avez pas reçu sa facture, comptabilisez une provision pour charge à payer. Passer à côté de l’analyse des charges engagées et non facturées évite de majorer votre résultat à tort.
Inversement, des acomptes clients perçus d’avance, ou des loyers payés pour une période dépassant l’exercice par exemple sont à corriger dans l’autre sens. Les montants concernent l’exercice suivant. N’omettez pas les écritures de régularisation appelées “charges constatées d’avance” et “produits constatés d’avance”.
Si vous vous lancez dans l’établissement de votre comptabilité, vous connaissez désormais les erreurs classiques dans un bilan comptable. Bien sûr, la rigueur est de mise et une bonne organisation vous évitera de mauvaises surprises. Les solutions informatiques comme l’app web et mobile de Comptalib offrent aussi de nombreux contrôles et utilisent des process de travail limitant le risque d'anomalies.
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